une famille à la plage sous un parasol classique et un parasol anti uv

Protection solaire à la plage : le parasol anti-UV tient-il ses promesses ?

Chez nous, la plage, c’est presque tous les jours l’été. On y va pour se détendre, pour que les enfants courent dans le sable, pour pique-niquer… mais aussi, forcément, pour s’exposer au soleil sans en subir les conséquences.

Cette année, on a voulu comparer sérieusement les parasols classiques et les parasols anti-UV, ceux qui promettent une protection renforcée contre les rayons nocifs.

Alors, effet placebo ou vraie avancée ? Voici ce qu’on a testé, ce qu’on a mesuré, et surtout ce qu’on a retenu.

C’est quoi exactement un parasol anti-UV ?

Un parasol anti-UV n’est pas qu’un accessoire marketing. Il est conçu avec des tissus traités pour bloquer les rayons ultraviolets (UVA et UVB), avec un indice appelé UPF (Ultraviolet Protection Factor).

Un tissu UPF 50+ bloque par exemple 98% des UV, là où un parasol de base (non traité) laisse souvent passer 30 à 40% des rayons, surtout si la toile est fine ou claire.

Mais attention : pas tous les parasols « anti-UV » ne se valent. Certains n’ont aucun marquage clair, d’autres abusent du terme sans vraie norme.

Premier point : bien lire les étiquettes.

Ce que promettent les marques

Sur le papier, on nous vend :

  • Moins de coup de soleil
  • Une chaleur plus supportable dessous
  • Une meilleure durabilité au soleil et au sel

Nous avons donc choisi 3 modèles représentatifs :

  1. Un parasol entrée de gamme classique (20€, acheté en grande surface)
  2. Un Decathlon UPF50+ (autour de 45€)
  3. Un haut de gamme avec toile enduite et ventilation double (90€)

Ce que nous avons constaté sur le terrain

On a utilisé chaque parasol pendant plusieurs jours, parfois une demi-heure, parfois toute l’après-midi. Et pour être honnête, les différences ne se font pas forcément là où on les attendait.

Température ressentie sous le parasol

C’est la première chose qu’on a mesurée (avec un petit thermomètre infrarouge qu’on utilise aussi pour la piscine) :

  • Sous le parasol classique, la température était quasi la même que dehors, avec une sensation d’étouffement à cause du manque d’aération.
  • Sous le Decathlon anti-UV, on sentait une vraie différence, surtout en pleine journée : l’ombre était plus dense, la chaleur plus diffuse.
  • Le modèle haut de gamme (UPF 50+, toile épaisse + aérations) était clairement le plus confortable. Même à 15h, on pouvait y pique-niquer sans se sentir en four.

Bronzage… ou pas ?

On ne bronze pas sous un parasol classique ? Faux. On bronze aussi dessous, surtout s’il est clair, ou s’il reflète le sable.
Avec les parasols anti-UV, on a noté une vraie différence : les enfants sous le modèle haut de gamme n’ont pas pris de couleurs du tout, même après 2h sans t-shirt. Et ça, c’est rassurant quand ils font la sieste dessous.

Comportement au vent

Petit point non négligeable : les parasols basiques ont tendance à s’envoler au moindre coup de mistral.
Le modèle Decathlon, avec ses piquets adaptés, s’en sort bien. Le haut de gamme, plus lourd et avec des aérations, reste bien en place — même lors de notre fameuse session plage à Carry-le-Rouet, où on a vu 3 parasols faire un vol plané vers la mer…

Et côté enfants ?

On leur a demandé directement :

  • Sous le parasol classique : “Il fait chaud ici !”
  • Sous le Decathlon : “C’est bien, y’a de l’ombre mais pas trop sombre”
  • Sous le haut de gamme : “C’est cool, on dirait une cabane”

Clairement, ils ont préféré celui qui protège et respire le mieux. Et ça se voyait : ils restaient volontiers dessous pour jouer ou goûter, ce qui est rare.

Est-ce que ça vaut vraiment le prix ?

Quand on parle de parasol anti-UV, le frein principal, c’est le prix. Payer 80 ou 90€ pour un accessoire de plage qui finira peut-être oublié dans le coffre… ça pique. Pourtant, si on regarde ce que ça change réellement, on n’est pas loin de dire que c’est un bon investissement, dans certains cas.

Quand ça vaut vraiment le coup

  • Si vous passez beaucoup de temps à la plage (plusieurs fois par semaine, comme nous)
  • Si vous avez des enfants en bas âge qui dorment ou jouent longtemps à l’ombre
  • Si vous êtes sensibles au soleil ou que vous voulez éviter à tout prix les coups de chaud et les UV répétés
  • Si vous cherchez du confort, même aux heures les plus chaudes

Dans ces cas-là, le parasol UPF50+ avec une toile dense et ventilée est clairement un bon choix. On reste plus longtemps sur la plage, sans se faire cuire ni se stresser. Et surtout, on protège mieux les enfants, sans devoir leur courir après avec la crème solaire toutes les 30 minutes.

Quand ça ne change pas grand-chose

  • Si vous venez en fin de journée
  • Si vous bougez souvent, sans rester posé longtemps
  • Si vous êtes déjà bien équipés (t-shirts anti-UV, tente abri, etc.)
  • Ou si vous êtes du genre à vous mettre à l’ombre… d’un pin

Dans ces cas-là, un bon parasol classique, bien planté et bien orienté, peut suffire. À condition de ne pas penser qu’il protège vraiment des UV. L’ombre ne fait pas tout.

Notre combo préféré

Après plusieurs tests (et pas mal de vent), voici ce qu’on garde :

  • Le parasol anti-UV avec système d’aération pour les journées complètes
  • Une grande serviette ou un tapis d’ombre pour étendre la zone protégée
  • Et en renfort, toujours : t-shirts anti-UV + crème solaire indice 50

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